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Kathmandu, ville mystique et fourmilière humaine

  • Photo du rédacteur: Marylynn Meunier
    Marylynn Meunier
  • 11 nov. 2017
  • 3 min de lecture

À peine arrivés à l'aéroport de Katmandou au Népal, on passe rapidement par la case visa, moyennant 35$ par personne. Ici, les officiers sont souriants, tout le monde parle anglais et l'ambiance semble détendue (ce qui détonne pas mal avec les officiers chinois). Le gars de l'immigration nous lance même en français un " bonjour ça va bien ?". Papiers en poche, on se lance alors à la recherche d'un bus pour se rendre au centre-ville de Thamel et à notre auberge. Plusieurs taxis nous proposent évidemment leurs services, mais sans agressivité, avec le sourire et le rire facile. Première impression positive ! On finit par trouver un bus local, un peu par hasard, qui nous emmène jusque Thamel pour 20 roupies. Instantanément on est plongé dans la vie des Népalais. Un bus minuscule, une chaleur étouffante, de la musique indienne à fond et même un cafard qui grimpe sur Benjamin pendant le trajet... Plus dépaysant que ça je ne vois pas ! Les locaux nous regardent avec curiosité, mais sans plus et nous laissent gentiment leurs places vu qu'on est chargés. Après un trajet folklorique, le bus nous dépose à la gare routière principale à 30 minutes de marche de notre auberge. L'occasion, une nouvelle fois, de découvrir la ville à la dure. 

Évidemment c'est un choc et le mot est faible. N'ayant ni l'un ni l'autre visité un pays pauvre avant, on se prend une grande claque dans la figure. Ici pas d'égouts, ni de poubelles, les déchets sont partout. Les "routes" sont explosées. La ville est extrêmement polluée et poussiéreuse, on a beaucoup de mal à respirer. Aussi, on découvre une ville en grande partie en travaux ou détruite suite au terrible tremblement de terre de 2015. Un panorama chaotique. Pendant le trajet on se regarde, silencieux et le cœur serré. Bien sûr, on s'y attendait, mais un tel contraste avec notre petite vie tranquille parisienne ne peut pas nous laisser insensibles.  

Pour ces premiers jours on décide de rester à l'auberge Himalaya Hostel qu'on vous recommande chaudement. Propre, pas chère, proche du centre, mais suffisamment éloignée pour être au calme. Le gérant est adorable, plein de bons conseils, il se fera un plaisir de vous conseiller pour votre Trek. Le premier jour, on commence donc par se balader dans Thamel sans trop se presser. On visite Durbar Square, le cœur de la ville, où sont la majorité des temples. C'est effectivement assez mystique, comme on peut l'imaginer, mais beaucoup moins impressionnant à cause du tremblement de terre qui a détruit une très très grosse partie des temples. L'entrée est payante pour les touristes, mais vous pouvez aisément contourner le site, comme on l'a fait et entrer par la sortie, ou attendre le début de soirée quand il n'y a plus de gardes. #radinsmalins

Après avoir avalé un excellent kebab, on se dirige vers la Stupa de Swayambutmah. L'entrée est aussi payante, mais il existe a priori une entrée "gratuite", sans guichet. Pour notre part on a fait au plus simple et on a payé les quelques roupies. Pour y accéder, il y a une centaine de marches, ainsi que, comme son nom l'indique, de  nombreux singes à apprivoiser (pas de nourriture, ce sont des singes sauvages). De là-haut, la vue est magique, exactement l'idée que l'on se faisait de Katmandou. Au-dessus du grand dôme, les yeux de la sagesse et de la compassion nous hypnotisent. On tombe par hasard sur un jour de festival, il y a beaucoup de monde qui viennent prier, ce qui rend l'ambiance encore plus géniale. 

Le second jour, on ira seulement profiter du "Garden of Dreams", un jardin en plein coeur de la ville. Le lieu est très beau et nous coupe complètement de la folie de la ville. On y restera toute l'après-midi à discuter et bronzer avec un couple de français bien sympathiques. 

On profitera des jours suivants pour préparer notre trek et se balader dans Thamel. Quelques adresses de restaurants : OR2K, Thamel Donner Kebab et notre préféré le Western Tandoori Naan Kitchen (notamment le deluxe dal bath et les Naan) . Globalement, Katmandou est une ville que l'on a appréciée, mais on comprend mieux ceux qui ne l'ont pas aimés. C'est, selon nous, une ville qui mérite qu'on s'y intéresse au-delà du concret de ses aspects négatifs. Pour apprécier Kathmandu il est nécessaire de prendre son temps, de ne pas rester fixé sur les conséquences de la pauvreté de la ville (la pollution, les déchets, le monde...) pour plutôt en ressortir ce qui a de meilleur, à savoir sa population, son histoire, ses croyances, ses temples... 

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