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Notre première frontière terrestre : de Siem Reap à Ho Chi Minh

  • Photo du rédacteur: Marylynn Meunier
    Marylynn Meunier
  • 30 janv. 2018
  • 3 min de lecture

Après avoir obtenu notre visa Vietnamien, il nous fallait encore passer la frontière terrestre sans encombre. Et croyez-nous qu'en Asie ce n'est pas toujours gagné #corruption. De plus, ayant pu constater que les douaniers n'étant pas trop fans des barbus, on y allait avec quelques appréhensions. 

Pour autant, nous voilà partis de Siem Reap vers 22h dans un bus de nuit. Il s'agissait de notre première découverte avec les bus de nuit Vietnamiens et ce ne sera pas franchement une grande histoire d'amour. On se retrouve sur un tapis de sol, au niveau des pieds des gens. Bon, on arrivera quand même à s'endormir, malgré le bruit, les mouvements du bus et même la clim, mais seulement pour une courte durée. 5h du matin, tout le monde descend à Phnom Penh pour changer de bus. Celui-ci sera un bus classique avec des sièges, on est ravis !

Après 5 heures supplémentaires, on finit par arriver au poste de frontière. On nous demande nos passeports, nous fait descendre, pour nous faire remonter 10 minutes plus tard et redescendre à nouveau. Bref, on n'y comprend rien, les Vietnamiens ne parlent pas anglais et personne ne nous explique ce qu'il se passe. Une chose est sûre ; on attend et personne ne moufte. Étant donné que nous n'avions pas de visa pré-fait, mais un e-visa, on tente de l'expliquer à un gars pour être bien sûr que cela passe. De là il prend nos passeports, se met à courir, nous indique de le suivre, fait des allers-retours puis disparaît... pour réapparaître avec nos passeports fraichement tamponnés : OUF. Autant vous dire que l'on n'était pas rassuré... (ou plutôt complètement paniqués ) Quelques heures de plus de bus et nous voilà enfin dans la ville d'Ho Chi Minh. 

Premier changement constaté, à peine descendus du bus, 0 tuk-tuk, 0 taxi pour te harceler. Pas de doute, on a bien changé de pays ! Mais vu le coin paumé dans lequel on nous a lâché, on finirait presque par le regretter....

Nous ne souhaitions pas visiter Ho Chi Minh, en ayant entendu pas mal de critiques. À la base, on voulait donc partir directement pour la région du Delta du Mékong, mais n'ayant aucune idée de comment le rejoindre, nous avons préféré y séjourner pour une nuit, le temps de se renseigner et de récupérer de nos émotions. Nous ne pourrons donc pas donner notre ressenti sur cette ville, mis à part que c'est un flot incessant de scooter.

On pose donc nos bagages à l'auberge "Toi's travel home". Une belle surprise, sûrement une des plus confortables que l'on ait faite depuis le début du voyage ; dortoir de 4 personnes, lits moelleux, petits rideaux pour l'intimité... Le gros plus de cette auberge est surtout qu'elle a une cuisine partagée. Après 2 mois à manger à l'extérieur midi et soir, je vous laisse imaginer notre bonheur à l'idée de se faire notre propre repas. Au menu de ce soir, omelette fondante au Kiri, courgettes poêlées et du raisin en dessert. 

À peine le temps de se balader, de booker notre hébergement pour le lendemain et on se couche. On embarquera le lendemain pour Ben Tré au bord du Mékong, dans un bus super luxe. 

Après réflexion, on aurait aimé prendre le temps de visiter cette ville pour se faire notre propre avis, mais le Vietnam a trop de choses à offrir et il a fallu faire des choix #naturefirst 


 
 
 

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